Europe : « Je t’aime, moi non plus » – RETOUR

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C’est un peu endormi.e.s certes, mais avec une belle énergie que nous avons embarqué en ce jour de la Saint-Valent(r)in dans le car, direction Strasbourg…

Le trajet était un peu long, mais pas le temps de s’ennuyer : infos sur les institutions européennes, mini « quizz-drapeaux », argumentaire sur le CETA, documentaire « Democracy » sur la protection des données personnelles,  hors de question d’arriver sur place en dilettante !

Ça y est, nous y sommes…

Nous arrivons enfin dans l’imposant bâtiment du Parlement Européen que les équipes « bruxelloises » investissent une semaine sur quatre. Si certain.e.s rêvent de s’y faire enfermer pour la nuit, la plupart parmi nous tâchent de ne pas perdre la trace de nos « guides » du jour, le Parlement étant un véritable dédale. Les échanges, en toute simplicité et sans langue de bois, avec l’eurodéputé Philippe Lamberts d’abord, puis avec l’assistant de Jan Filip Albrecht (sur la protection des données personnelles) furent enrichissants.

Le temps d’aller déposer nos bagages au Centre Européen de la Jeunesse où nous séjournons et c’est déjà le moment de repartir si nous voulons profiter un rien de la ville. Quartiers libres, chacun.e fait ce qui lui plaît, mais nous nous retrouvons au « Molodoï », lieu alternatif et un peu improbable, où se déroulait une soirée « anti-CETA ». C’est aussi l’occasion de préparer de manière festive la manif du lendemain.

La manif en elle-même permet de concilier militance, un peu de tourisme dans Strasbourg et beaucoup de discussions entre les membres. C’était un peu un baroud d’honneur car malheureusement, notre enthousiasme n’a pas suffi à faire changer d’avis la majorité des eurodéputés. Espérons tout de même que, comme nous l’avait expliqué l’assistant de Philippe Lamberts, des amendement aient pu être intégrés pour limiter les dégâts…

Voilà déjà venu le moment de quitter Strasbourg, mais pas tout de suite pour Bruxelles, nous passons d’abord par les faubourgs et le petit village d’Andlau où nous attend André Durrmann dans son domaine agroécologique. C’est une vraie bouffée d’air frais et cela met en lumière un autre aspect de la militance. André incarne la force tranquille de l’écologie, avec calme et générosité, il nous apprend la façon dont il envisage la culture de la vigne. Avant cela, nous avions pu déguster un repas 100 % vegan sur la cours d’André, réchauffé.e.s par les rayons de soleil qui perçaient en ce début d’après-midi…

Et voilà, cette fois-ci c’est vraiment fini, nous reprenons la route pour Bruxelles. Le trajet de retour est l’occasion d’échanger encore une fois sur les sujets les plus divers et de préparer la suite de l’histoire d’écolo j.

Le voyage ne durait que deux jours, mais ce furent deux jours intenses.

Tout cela confirme bien le dicton populaire qui prétend que « Les voyages forment la jeunesse », une jeunesse aux idées claires…

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