• Récit d’un périple à vélo vers Paris… pour la planète

    peloton21Mardi 24 novembre 2015, le réveil affiche 5h35’ et c’est déjà l’effervescence au sein de la fine équipe ! Claire, Edwine et Laura, la composante féminine du peloton d’écolo j pour la planète se met en jambe… Après chargement de nos véhicules à deux roues, nous quittons Bruxelles, direction Halle, pour rejoindre le départ du peloton de cyclo-voyageurs, et ce malgré l’annulation de la manifestation à Paris. 10h50’, c’est parti! Nous prenons part à la gigantesque marche climatique. Rien ne nous arrête. Paris, nous voici !

    Quelle émotion au départ de Halle ! Les élèves d’une école sont même présents avec de superbes banderoles, venus soutenir les 350 cyclistes qui s’engagent le long du canal. Le convoi est en route… Le quotidien derrière nous, c’est maintenant l’aventure qui commence. Et quelle aventure ! Ce premier jour est éreintant avec un vent de plus de 35km/h et une pluie qui nous fouette violemment le visage sur le canal! C’est trempé jusqu’à l’os, mais fier des kilomètres parcourus (77km), que nous arrivons à Mons. Colin, Étienne et Romain, le reste de l’équipe nous y attendent, une douche chaude et un bon repas à la clé ! Nous faisons la connaissance du « Marsupial » –qui à la base devait être une girafe, la question reste à trancher- le tandem confectionné par Étienne pour l’occasion. Quelques échanges sur les exploits de la journée et nous allons nous coucher.

    Mercredi 25 novembre 2015 au matin, l’équipe d’écolo j est maintenant complète et prête à « re »prendre la route à 6. Impatients de manger du km, nous manquons quelques marquages au sol et nous voilà embarqués pour notre premier détour à seulement 5km du départ… Le ton est donné pour le reste du voyage, et ce, sans compter les autres pépins, épines et imprévus que nous rencontrerons par la suite. Heureusement, la météo est clémente (il ne pleut pas !) et l’humeur est au beau fixe. Nous profitons des joies du vélo en quittant la ville pour les chemins de campagne et les bois.

    Arrivé au relais de midi, surprise…. Les organisateurs du Climate Express nous annoncent l’annulation de la manifestation à Ostende. Nous voici, cyclistes engagés, dépossédés de notre but final. Surpris, tristes, un brin déçus, notre motivation n’en démord pas pour autant et nous reprenons la route. La chaîne du « Marsupial », notre tandem, grince sous les kilomètres. C’est finalement après une douzaine de déraillements du fameux bolide que nous arriverons à Guize, en France (91km). Nouveau rebondissement du soir, l’étape de Meaux est supprimée pour des raisons de sécurité. Les plus courageux sont invités à réaliser une double étape pour rejoindre Paris. Il nous reste une journée pour y réfléchir…

    Réveil aux aurores jeudi 26 novembre 2015, petit déjeuner copieux et c’est reparti sur les routes sinueuses et très (trop) vallonnées du Nord-Pas-de-Calais. Après un nouveau détour et une crevaison sur le départ, la journée s’annonce au mieux. Le soleil brille dans le ciel. Il fait beau, très beau. Nous sommes sereins, et ce, en dépit des trois terribles ascensions qui nous attendent sur le parcours! Nos bicyclettes nous portent loin, nous volons presque… Une seconde crevaison, le temps de colmater le trou (merci, messieurs les réparateurs! Que serions-nous devenus sans eux ?) et nous voici déjà arrivé 87 km plus loin à Soissons, notre étape du soir. Sur place, nous sommes accueillis par Sylvain et Christine, nos fantastiques hôtes d’une nuit. Nous partageons un repas de fête, échangeons sur les particularités culinaires de nos pays respectifs (« oui, nous mangeons la compote avec les patates… ») et oublions le temps d’un soir l’effort de la journée. Boostés à 200% par cette belle soirée, nous décidons d’affronter le lendemain la double étape et les 130 km qui nous séparent de Paris !

    Vendredi 27 novembre 2015, il fait encore nuit quand nous sortons les vélos du garage. Embrassade chaleureuse, photo de famille et nous voici prêts, pédales aux pieds, pour la plus longue étape du parcours. Mais voici que la fatigue des jours précédents se fait sentir dans nos jambes ainsi que dans les articulations de nos vélos. Rapidement, un check-up s’impose. Passage par le contrôle technique mis à notre disposition. Après plusieurs réglages de freins, dérailleur, roues… et un tout nouveau pneu pour le « Marsupial » (2x merci, messieurs les réparateurs!), nous démarrons, non sans éviter un détour habituel. Malheureusement, cette fois-ci, nous comptabilisons trop de retard pour rejoindre le peloton. Nous ferons donc cette étape « seuls ».

    Il fait gris ce vendredi sur le coup de midi. Le brouillard tarde à se lever et le ciel menace. C’est accompagné d’un vent froid et humide que nous longeons les champs de culture et traversons les petits villages de campagne en direction de l’Île-de-France. Soudain, un câble de vitesse se rompt. Qu’à cela ne tienne, pas question d’abandon ! La courageuse cycliste continue le parcours en danseuse « sur le petit plateau ». Plus tard, c’est une tout autre histoire qui se joue devant nous. Dans l’effort, le pédalier du « Marsupial » casse. Impossible de réparer malgré les efforts ingénieux des garçons. Cette fois-ci, c’est bel et bien l’abandon. Privé de leur bolide, les garçons prennent le train, leur tandem à l’épaule. « Rendez-vous à Paris » reste le mot d’ordre.

    Malheureusement, le chrono joue contre nous ! Après 87 kilomètres, nous arrivons à Meaux dans le noir, il est 18h. Une réparation express au vélo store du coin et c’est à contrecœur que nous prendrons à notre tour le train pour rejoindre Paris. Épuisés et déçus de ne pas avoir fini l’étape, mais très heureux de nous retrouver ensemble à Paris, nous passons une agréable soirée chez Mathieu, notre hôte citadin à la capitale.

    Samedi 28 novembre 2015, le soleil brille haut dans le ciel quand nous nous réveillons après une brève grasse matinée. Il est 8h30 du matin. Le brouillard de la veille a laissé place à un redoux très agréable. Ceux d’entre nous qui ont encore un vélo en état de marche rejoignent le peloton du Climate Express au Parc de la Villette où est prise la photo de groupe (qu’on a manqué de justesse), souvenir immuable de ce périple automnal hors du commun. Les cyclistes se reconnaissent, se saluent…se félicitent d’être arrivés jusqu’ici. Quelques embrassades et nous voici déjà repartis, vélo en tête pour notre dernière étape de 70 km. Nous roulons vite, très vite, plus vite qu’à notre habitude le long du canal qui nous éloigne un peu plus à chaque instant de Paris. Nous sommes comme poussés par le vent…ou par l’euphorie du périple accomplit. Il fait beau et c’est plaisant de rouler au milieu de ce peloton. Nous arrivons 4h plus tard (et sans encombre cette fois) à Senlys où nous attendent les cars pour le retour vers Bruxelles. C’est déjà la fin.

    Bruxelles – Paris en vélo, we did it… quelle fierté d’y être arrivé! Même si nos corps sont marqués par la fatigue, nos cœurs, eux, sont pleins d’une énergie nouvelle. L’espace d’un instant, ces 450 km auront fait de nous les guerriers du climat !

    Claire, Colin, Edwine, Etienne, Laura et Romain, la fine équipe d’écolo j pour la planète !

  • à ULB | déc

    Agir localement pour le désinvestissement après cet échec à Paris

    ecoloj_ulb

    201511-Jardin_dAliceL’accord signé à Paris n’est pas à la hauteur de la crise climatique et nous pousse à agir plus localement ! En tant qu’étudiant-e-s, nous lutterons pour que notre université retire ses investissements dans les énergies fossiles !

    Pendant ces deux semaines de COP à Paris, des citoyen-ne-s en nombre se sont mobilisé-e-s pour la justice climatique de manière créative et pacifique. Malgré la répression, la société civile, dont les étudiant-e-s de l’ULB, a montré sa détermination à se battre pour la justice climatique !

    L’analyse du contenu de l’accord conclu à Paris est sans équivoque. Les objectifs de réduction des émissions de gaz-à-effet de serre se font sur base volontaire et non contraignante. Les annonces des États nous mènent jusqu’à présent vers une augmentation de plus de 3°C bien au-delà de l’objectif des 1,5°C pourtant nécessaire. De plus, il n’y a que des promesses pour les financements vers les pays des Sud, premières victimes des changements climatiques. Enfin, l’accord ne mentionne ni la nécessité de désinvestir des énergies fossiles ni la création d’une cour internationale de l’environnement qui pourrait juger les États et les entreprises responsables de crimes climatiques. L’accord signé à Paris n’est donc pas à la hauteur de la crise climatique et nous pousse à agir plus localement !

    Afin de limiter l’augmentation de la température à 1,5°, nous savons que 80% des fossiles devront rester dans le sol. Sortir des énergies fossiles est donc indispensable à la réalisation des objectifs fixés. Nous ne pouvons pas attendre que les réserves s’épuisent, il sera trop tard ! Pas étonnant que le sujet ait été passé sous silence, puisqu’étaient présents lors des négociations les lobbies des grandes entreprises multinationales actives dans l’extraction des énergies fossiles.

    Il est très clair que la mobilisation ne s’arrêtera pas avec la fin des négociations. La lutte pour la justice climatique continue désormais à une échelle plus locale, dans notre université par exemple. Avec écolo j ULB, nous avons pointé le fait que l’ULB investissait dans les énergies fossiles. C’est pourquoi nous continuons de faire pression sur notre université pour qu’elle retire ses investissements dans les énergies fossiles !

    Contributions :
    Gil Boutaher, Clara Gruner, Mathilde Lucic, Jean-Michel Muhire et Hugo Périlleux Sanchez pour écolo j ULB

    #GoForClimateJustice
    #FossilFree
    #Divest
    #Keepitintheground

  • Ce que j attendais de la COP21

    La COP21 s’est achevée samedi dernier à Paris et nous sommes à nouveau restés sur notre faim. Après l’échec de Copenhague et le report des décisions « sérieuses » à la COP21 lors de la Plateforme de Durban, les citoyens du monde attendaient de nos chefs d’État qu’ils prennent enfin des décisions ambitieuses pour la planète. L’accord est certes historique mais n’est pas à la hauteur de nos attentes.

    Après plus d’un an de préparation et de mobilisation, nous étions fin prêts à prendre les rues de Paris pour porter nos revendications.

    J’attendais de cette COP21 qu’elle donne lieu à un accord contraignant mais aucun objectif chiffré de réduction de gaz à effet de serre ni aucune échéance n’ont été mis sur la table.

    J’attendais de cette COP21 un accord qui tendrait vers une société zéro carbone, or il ne mentionne qu’une tendance vers le bas carbone et l’idée de mettre un prix carbone a complètement disparu à la grande joie des pays producteurs de pétrole. Le désinvestissement, ce n’est donc pas pour demain.

    J’attendais de cette COP21 qu’elle limite le réchauffement planétaire à 1,5°C, or cela n’est qu’un objectif à atteindre sans que les contributions nationales volontaires ne soient révisées. L’accord ne prévoit « que » de rester en dessous des 2°C. Attendre 2023 pour voir où nous en sommes à ce niveau est trop tard.

    J’attendais de cette COP21 un financement équitable de la justice climatique mais les pays riches ne s’engagent à contribuer de minimum 100 milliards de dollars par an qu’à partir de 2020. Quelles mesures les pays moins développés pourront-ils prendre d’ici là quand on sait qu’ils seront les premiers touchés par le réchauffement climatique?

    Ce que j’attendais surtout de cette COP21, c’est la mobilisation citoyenne qui était en marche. Des centaines de milliers de militants, de citoyens et d’acteurs de la société civile devaient se retrouver à Paris pour faire entendre la voix du peuple et tenter d’influencer les décisions qui allaient être prises. Seulement, les mesures sécuritaires ont interdit les rassemblements et même restreint les libertés en assignant à résidence des militants écologistes.
    Or, s’il y a bien une chose à retenir de cette COP21, c’est que la mobilisation ne s’est pas essoufflée: des 10 000 belges qui devaient aller à Paris, nous étions plus de 14 000 à la Marche pour le Climat à Ostende. Alors, nous pourrons dire que cet accord est historique car il ouvre un nouveau chapitre mais ce que nous pouvons surtout retenir, c’est que les citoyens ont décidé de s’approprier cette Histoire.

    Esther Ingabire et Nicolas Raimondi, coprésidents d’écolo j

  • Que faut-il penser de cet Accord de Paris ? #COP21

    CopApresTropTard

    Une opinion de Nicolas Raimondi, co-président d’écolo j

    12 décembre 2015, les 196 membres de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) se sont accordés sur un nouvel accord pour lutter contre le changement climatique, l’Accord de Paris. Un processus qui débuta après l’échec de Copenhague de 2009. Six ans plus tard, que faut-il retenir de ce nouvel accord de Paris ? Comment l’interpréter ?

    Pour un optimiste, le moment est fort. Jamais la communauté internationale n’avait réussi depuis 1992, avec la Convention, à définir un cadre commun. De plus, ce nouvel accord se comprend de manière contraignante sur certains points. Ce samedi 12 décembre, c’est le multilatéralisme qui est en succès.

    Pour un réaliste, l’accord conclu n’est qu’une première étape. En effet, les États parties restent souverains pour signer et mettre en œuvre les nouvelles dispositions. Certes, nous avons un accord, mais celui-ci reste faible pour vérifier sa bonne pratique et son impact réel sur le changement climatique. Si l’objectif des 1,5°C est inscrit, les moyens pour y parvenir semblent faibles.

    Pour un pessimiste, l’accord ne va rien résoudre. Celui-ci n’est pas assez contraignant, et surtout il ne remet pas en cause notre modèle de société et notre modèle économique. La puissance des lobbys, et surtout de l’économie reste supérieure à celle de l’urgence climatique. Un bel emballage, pour un paquet vide.

    Pour nous écolo-j-istes, le moment est historique. Le livre de l’Histoire du monde s’ouvre d’une nouvelle page. Plutôt, il s’ouvre d’un nouveau chapitre. Ce chapitre, c’est celui de la coopération internationale pour la défense de notre planète. Davantage, c’est le début d’une nouvelle étape. Loin d’être un point d’arrivée, l’Accord de Paris sonne comme le point de départ d’une nouvelle action collective pour lutter contre le changement climatique.

    Les piliers de ce nouveau chapitre sont les suivants: d’abord, avec l’inclusion d’une limitation d’un réchauffement de maximum 1,5°C c’est la survie des populations les plus vulnérables qui peuvent être sauvegardées. Fort du principe de différentiation, ce principe de responsabilité commune, mais différenciée, ce sont les pays développés qui continuent de mener l’effort. Tant sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, que sur l’adaptation, ou encore le financement. L’accord reconnaît également le rôle de l’éducation dans la lutte contre le changement climatique. Pour la première fois, le concept de Justice Climatique est inscrit dans le préambule. Ensuite, pour répondre à la dynamique nécessaire du changement climatique, les pays se sont accordés sur un cycle de révision tous les 5 ans. Cette fois, contrairement au Protocole de Kyoto, l’ensemble des pays de la Convention a accepté l’Accord de Paris.

    Si tout bon roman est constitué de rebondissements, l’Accord de Paris en aura également besoin dans son avenir. Les points suivants doivent relancer l’intrigue :

    • L’inclusion des droits de l’Homme universels. Au-delà d’une mention ambiguë dans le préambule. Les droits de l’Homme doivent être inclus dans les articles de l’Accord et s’inclure dans toute action.

    • Un objectif chiffré de réduction de Gaz à effet de serre aurait dû être inclus, avec une échéance précise.

    • Si l’accord mentionne l’avenir vers une société bas carbone, l’audace aurait voulu un engagement sur une décarbonisation de l’économie et sur un objectif zéro carbone.

    • L’Accord ne mentionne pas l’objectif d’atteindre à partir de 2020, 100 milliards de dollars par an. Ce point est relégué dans les décisions. Heureusement ces 100 milliards constituent un seuil et les pays sont incités à revoir à la hausse leur participation d’ici à 2025. De plus, les financements et mécanismes sur les pertes et préjudices restent à travailler.

    • Un exploit remarquable pour les lobbies du secteur du transport maritime et aérien. En effet, alors que leur part d’émission de gaz à effet de serre augmente de manière considérable, ceux-ci ont réussi à s’extraire de l’Accord de Paris.

    • Pour atteindre l’objectif d’un réchauffement de maximum 1,5°C, les pays vont devoir revoir leurs objectifs de contribution nationale volontaire. Aujourd’hui cette trajectoire nous mène à un monde avec +3,7°C. Or l’Accord prévoit une première révision de ces objectifs en 2023. C’est beaucoup trop tard.

    • L’Accord de Paris garantit la gratuité de la pollution. Sous le lobbying des pays producteurs de pétrole, l’idée de mettre un prix carbone a disparu.

    Voici une liste non exhaustive des premiers éléments à retenir de l’Accord de Paris. Ce moment historique est en marche, et dès aujourd’hui nous devons continuer d’être les auteurs de notre Histoire. Continuer à revendiquer un monde compatible avec nos valeurs écolo-j-istes. La COP21 fut l’objet d’une mobilisation citoyenne et associative sans précédent, de quoi apporter un vent d’optimisme sur nos capacités d’actions.

    Le changement est en route.

    Nicolas

  • à Bruxelles | déc

    Demain, Bruxelles sous eaux ?

    Profitant de l’effervescence de cette dernière semaine de négociations à Paris, écolo j Bruxelles (les jeunes écologistes bruxellois) a mené ce mercredi 9 décembre une action symbolique en plein centre-ville afin de sensibiliser les citoyens face à l’une des conséquences majeures du réchauffement climatique : la montée du niveau des mers, et, de facto, la submersion des terres.

    En réduisant l’espace de circulation à l’aide de cônes et de banderoles, les jeunes verts ont sensibilisé de nombreux passants, visiblement peu informés des lourdes conséquences qu’entrainerait une passivité face au changement climatique, également au sein de notre pays.

    « En effet, selon les prévisions du cinquième rapport du GIEC sur les changements climatiques et leurs évolutions futures, notre pays serait soumis avant la fin du siècle à de fortes canicules un an sur deux, à des tempêtes lourdes d’impact, et à une hausse du niveau des mers bien plus conséquente que prévue initialement, amenant la mer du Nord à prendre le pas sur toute une partie du territoire s’étendant de la côte jusqu’à Malines, en passant par Anvers et Gand. Face au manque d’ambition évident de notre pays dans la lutte contre le changement climatique, écolo j Bruxelles tire la sonnette d’alarme et exige des différents gouvernements belges et des États présents à la COP21 une réponse immédiate afin de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, seuil pourtant déjà lourd de conséquences » souligne Adrien Volant, co-président d’écolo j Bruxelles.

    Étant conscient des réalités de notre société, écolo j Bruxelles invite à une sortie progressive des combustibles fossiles afin d’effectuer enfin la transition énergétique qui non-seulement permet un mode de consommation durable, mais consiste également en une source d’emploi au combien utile au sein de notre pays. En ce sens, écolo j Bruxelles exclut le nucléaire pour plusieurs raisons : tout d’abord car aucune solution satisfaisante n’a été trouvée pour éliminer les déchets radioactifs; ensuite car le développement du nucléaire civil pose la question de la prolifération du nucléaire militaire. De plus, le nucléaire est basé sur l’extraction de matières premières, activité polluante et dangeureuse à long terme…doit-on rappeler les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima? Le risque 0 d’accident ne pourra jamais être atteint, encore moins lorsque l’on s’entête à maintenir en activité des centrales « out of date » pour les beaux yeux d’Electrabel!

    écolo j souhaite, un financement climatique juste. Ceci sous-entend que les parties s’engagent dans un système fiscal généralisé composé de deux piliers : un système de taxe sur les transactions financières et une fiscalité verte. écolo j souhaite aussi la mise en place d’un système douanier pour la zone UE envers les produits ne respectant pas les normes sociales et environnementales. Ces solutions permettront à la fois un financement crédible du Fonds vert et une diminution de l’investissement en carbone.

    Nous réclamons un accord juste et ambitieux à la COP21 pour combattre le changement climatique et avoir des politiques efficaces visant une société zéro carbone à l’horizon 2100, et ce à l’échelle mondiale. écolo j envisage la constitution d’une « Cour internationale des comptes pour le climat », chargée de contrôler et de rapporter les pays ne respectant pas les normes environnementales, en réalisant un véritable suivi au cas par cas.

    Pour écolo j, l’éducation au développement durable et aux enjeux climatiques passe par les différents piliers de l’éducation : l’école, la maison et les organisations de jeunesse. Pour Xavier Wyns co-président d’écolo j Bruxelles : « C’est un pilier élémentaire. Les générations futures, donc nos enfants et jeunes, doivent s’approprier toutes les questions liées au climat pour les gérer mondialement, tout en continuant l’éco-geste individuel. Il faut aussi les outiller pour comprendre les mécanismes utilisés par les secteurs privés pour influencer la décision politique via les lobbys (secteurs bancaire, pétrolier, …).« 

  • à UCL | déc

    Alerte climatique du LLN en images | 4 déc

    ecoloj_lln

    écolo j LLN a sonné l’alerte climatique ce venredi 4 décembre à LLN avec l’AGL, la FEF, Tout Autre Chose, le Climate Express et les citoyens.

     

  • à Namur | déc

    Action climat d’écolo j Namur | 7 décembre

    ecoloj_namur

    Des membres d’écolo j Namur déployaient ce 7 décembre au matin sur la citadelle namuroise la banderole « Il est temps ! Stop aux slogans ». Ce lundi, nous entamons la deuxième semaine de la COP21 à Paris. L’occasion de marquer le coup et de rappeler aux négociateurs et aux dirigeants belges l’importance d’avancer en vue d’un accord climatique juste et ambitieux.

    Plus qu’un accord contraignant, c’est aujourd’hui des actes politiques forts que nous, jeunes écologistes, attendons et ce à tous les niveaux: fédéral, régional et communal.

    Pour les membres d’écolo j, présents hier à Ostende, la présence de 14 000 Belges marchant pour le climat constitue un signal citoyen fort dont les politiques doivent tenir compte.

    Nous, jeunes verts namurois, voulons appeler nos dirigeants politiques à mesurer l’ampleur du changement climatique et leur demander de prendre les mesures nécessaires. Cette 21ème conférence sur le climat est une chance unique pour rappeler que le climat compte car c’est de notre présent ainsi que de notre futur qu’il s’agit.

    Pour nous, le climat a besoin de mesures ambitieuses. Il faut que la Belgique cesse d’être le mauvais élève de la classe européenne. Si nous faisons cette action lundi à Namur, c’est pour rappeler l’urgence.

    Parmi les revendications portées par écolo j, on retrouve notamment l’importance de conclure un accord équitable et contraignant pour toutes les parties, de financer la justice climatique ou encore de limiter le réchauffement climatique planétaire à 1,5°C.

  • à Mons-Borinage | nov

    écolo j Mons- Borinage accueille Cooperide | 30 nov
    ecoloj_mons

    Ce lundi 30 novembre en soirée, écolo j Mons-Borinage accueillera 25 cyclistes Danois de l’association Cooperide en route pour Paris en vue de la conférence sur le climat. écolo j Mons Borinage en collaboration avec le Coop’Kot et le Kot Oxfam de l’Umons proposent une rencontre/débat après avoir visionné le film « The age of stupid », film coup de poing sur le changement climatique. Discussions et rencontre au rendez-vous, alors bienvenue à tou.te.s !

    Pédaler de Copenhage à Paris… C’est le défi que se sont donnés 25 Danois afin de sensibiliser aux enjeux climatiques les Danois mais aussi toutes les personnes rencontrées sur la route vers la COP21.

    Ce groupe de valeureux cyclistes fera étape ce lundi 30 novembre à l’Umons où écolo j Mons-Borinage en partenariat avec l’Umons, le Coop’Kot et le Kot Oxfam animeront une étape sur la route vers Paris. écolo j Mons Borinage en collaboration avec le Coop’Kot et le Kot Oxfam de l’Umons proposent une rencontre/débat après avoir visionné le film « The age of stupid » de Franny Armstrong.

    Synopsis : L’acteur Pete Postlethwaite, nommé aux Oscars, incarne un homme vivant seul dans le monde dévasté de 2055, et qui regarde de vieilles images télé datant de 2008 en se demandant: Pourquoi n’avons-nous pas empêché le changement climatique tant que nous le pouvions ?

    Où : La projection aura lieu au local « Hotyat » dans le bâtiment Warocqué à L’Umons.

    Quand : le 30 novembre, l’heure précise sera communiquée sous peu sur l’événement Facebook. Mais ce sera vraisemblablement vers 20h.

    Vous êtes tous les bienvenu.e.s pour rencontrer de nouvelles personnes, d’un nouveau pays sur un thème qui nous touche tous sans s’arrêter aux frontières.

    Pour plus d‘infos sur l’association Cooperide, cliquer ici.

    L’ambiance sera conviviale donc n’hésite pas, à lundi !

    Luca,

    Pour la coordination d’écolo j Mons -Borinage

  • AG écolo j: COP Départ pour Paris !

    Le vendredi 20 novembre, les membres d’écolo j avaient prévu de se retrouver avant le grand départ pour Paris et rejoindre la grande marche citoyenne en marge de la COP21! Les terribles événements qui ont ébranlé la capitale française et entrainé l’interdiction de la plus part des mobilisations, n’ont cependant pas eu raison de notre détermination à faire entendre notre voix pour la justice climatique.

    Lors de cette AG qui se voulait aussi conviviale que militante, nous en avons profité pour:

    – Présenter notre position et nos principales revendications pour le climat;

    – Réaliser et personnaliser des badges,

    – Confectionner des brassards colorés illustrant notre message pour la COP.

  • à Ostbelgien | nov

    Ecolo J Ostbelgien setzt ein Zeichen

    écolo j Ostbelgien marque la route des vélos vers la COP21 à Paris !
    Départ des Trois-Bornes le samedi 21 novembre 2015.

    Um die Bevölkerung für die anstehende Welt-Klima-Konferenz #COP21 zu sensibilisieren

    Um die Bevölkerung für die anstehende Welt-Klima-Konferenz #COP21 zu sensibilisieren, wurden wir vom 5. bis zum 9. November zu Straßenkünstlern. Wir haben in Eupen, Lontzen, Kelmis und Raeren auf öffentlichen Plätzen, an Zebrastreifen und auf Parkplätzen, Logos und Schriftzüge angebracht.

    Am 12. November erschien dieses Logo dann in Annoncen bei den hiesigen Wochenzeitungen.

    Doch das ist uns nicht genug, wir markieren noch vor dem Start, um 10 Uhr am Samstag, die Strecke der 1. Etappe (Gemmenich, Kelmis und Henri-Chapelle) unserer #EcoloClimateTour. Wir setzen ein Zeichen gegen den Klimawandel !