L’école idéale : où ? quand? quoi ? comment ? – RETOUR

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2016_L'école idéale : où ? quand? quoi ? comment ? - RETOUR

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Le jeudi 8 décembre dernier, nous nous sommes retrouvé.e.s au mundo-N, à Namur, pour discuter de l’école telle que nous la rêverions avec des représentants des profs, des directions, des élèves et des parents.

Pour organiser les débats, quatre questions relatives à l’école idéale avaient été posées aux intervenants :

  • Où ? Question qui aborde les infrastructures scolaires, les apprentissages extra-muros (leur intérêt et leur coûts), le contacts avec la nature, …
  • Quand ? Question qui aborde les rythmes scolaires sur la journée, sur l’année, …
  • Quoi ? Question qui aborde les matières enseignées (cours généraux, pratiques, sport, musique, citoyenneté, EVRAS, …) ainsi que les programmes au sein des cours, …
  • Comment ? Question qui aborde les méthodes d’apprentissage, les pédagogies actives, les manuels scolaires , la façon d’éviter de reproduire les inégalités ou stéréotypes préexistants, …

L’école idéale ? Cette école serait, le plus souvent, bien éloignée de ce que nous avons connu et, force est de le constater, de ce que connaissent les élèves aujourd’hui, la situation des écoles n’ayant pas pris la « direction » que nous aurions souhaitée.

La réalité a la peau dure ! Les participants à la table-ronde avaient bien des difficultés à rêver une école tant les contingences pour l’organiser sont nombreuses et omniprésentes : coûts pour mettre en œuvre les mesures souhaitées, sensibilité d’autres secteurs à ménager, freins de toute part que ce soit du monde économique qui défend ses intérêts, des parents qui veulent « le meilleur » pour leurs enfants, mais avec, chacun, une vison différente ou des enseignants eux-mêmes qui, il est vrai, sont frileux face au changement, tant ils ont l’impression d’avoir dû s’adapter à une série de réformes parfois dictées par des moteurs budgétaires davantage que pour des raisons de qualité et de bien-être…

Difficile donc de rêver dans un tel contexte, mais ce qui est clairement ressorti, c’est la volonté de changement et la conviction que l’école de demain ne pourra pas être celle d’aujourd’hui (qui ressemble d’ailleurs beaucoup à celle d’hier).

Retrouve le compte-rendu complet ici.

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