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Ce dimanche, nous étions 50.000 pour exiger l’arrêt immédiat des centrales nucléaires Tihange 2 et Doel 3 !

En 2016, écolo j a souhaité tester la préparation de la Ministre Marghem à gérer un accident nucléaire…

Un an plus tard, rien n’a changé… On recommence avec 50.000 personnes !

Une chaîne humaine qui relie Aix-La-Chapelle, Liège et Maastricht ! 3 pays, 50.000 personnes main dans la main avec une seule revendication : l’arrêt immédiat des centrales nucléaires Tihange 2 et Doel 3.
 

Chaîne humaine ✊💪☢

Posted by écolo j on Sunday, 25 June 2017

En effet, le nucléaire n’est pas sûr ! L’industrie nucléaire et ses lobbyistes tentent de faire croire que les centrales nucléaires « modernes » sont sûres et que les problèmes ayant mené à des catastrophes telles que Tchernobyl ont été résolus. La catastrophe de Fukushima a montré qu’en matière de nucléaire, le risque zéro n’existait pas. En réalité, le nucléaire est et reste extrêmement dangereux.

Nos centrales sont vieilles. Ces dernières années, on constate dans les centrales belges un accroissement du nombre d’incidents. Plus préoccupants encore sont l’affaiblissement graduel des matériaux des réacteurs, ainsi que la baisse de la culture de la sécurité dans les centrales dénoncée par les syndicats du secteur. Nos centrales nucléaires ont été conçues pour fonctionner 30 ans. La loi de sortie du nucléaire leur a donné 10 ans de « rabiot ». Au niveau mondial, 145 réacteurs ont déjà été arrêtés et l’âge moyen de ceux-ci au moment de leur fermeture était de 24 ans. On ne dispose à l’heure actuelle que d’une expérience très réduite en matière d’exploitation de réacteurs commerciaux de grande puissance dont la durée de fonctionnement avoisine ou dépasse les quatre décennies.

Et la gestion des déchets dans tout ça ? Les déchets nucléaires ne sont pas recyclables. Historiquement, les combustibles usés ont été retraités uniquement pour récupérer le plutonium afin de fabriquer des bombes H ! Les usines de « retraitement » de La Hague ne réduisent pas la quantité de déchets radioactifs : elles l’augmentent. Le plutonium reste radioactif pendant 234 900 ans. En respirer un millionième de gramme suffit à déclencher un cancer du poumon.

Bure, la poubelle nucléaire française ?

Les alternatives ?

Bien sûr, il serait stupide de croire qu’en 2015, toute notre énergie sera fournie par des éoliennes. Mais à condition de donner simultanément la priorité aux mesures d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, plusieurs scénarios montrent la possibilité d’opérer une véritable transition vers un système énergétique basé sur les différentes sources d’énergies renouvelables.

  • La sobriété | Reconsidérons nos consommations d’énergie à l’échelle sociale et individuelle. Privilégions les plus utiles, restreignons ou supprimons celles qui sont inutiles ou nuisibles.
  • L’efficacité | Mettons en œuvre les techniques les moins énergivores pour fournir un service donné. Investir pour économiser 1 kWh revient jusqu’à 10 fois moins cher que de le produire!
  • Les énergies renouvelables | Transformons notre système énergétique centralisé, nucléarisé et « fossilisé » en un système décentralisé, basé sur les énergies renouvelables et sur la cogénération de chaleur et d’électricité. La part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie doit être portée à au moins 20 % en 2020, et entre 50 et 75 % en 2050 : le solaire thermique, l’éolien offshore et sur terre, le bois et la biomasse, l’hydroélectricité,… Pour la Belgique, l’éolien offshore est particulièrement adapté à la fourniture d’énergie à grande échelle

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