Voyage en Palestine 2019

Actions

2020_Voyage en Palestine 2019

Thématique(s) :

En avril 2019, une quinzaine de jeunes verts belges sont parti·es en Cisjordanie pour découvrir de leurs propres yeux le quotidien de violence et d’humiliation que vit le peuple palestinien.

Tout le mérite de l’organisation du voyage revient à l’Association Belgo-Palestinienne (ABP) qui nous a organisé ce voyage et nous a accompagné sur place. Notre voyage avait pour but de comprendre la situation sur place, observer l’activisme en Palestine, en apprendre plus sur les stratégies de résistance, de la vie au jour le jour, des conséquences de l’occupation et de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.

Aéroport de Bruxelles-Zaventem, l’avion décolle en direction de Tel-Aviv. Contrairement à la majorité des passagers et passagères, nous n’allons pas y faire la fête ni rendre visite à de la famille. Nous y allons pour rencontrer des palestinien.nes mais également des israélien.nes. Iels sont membres d’associations qui dénoncent et se battent contre la colonisation et l’apartheid israélien. Sans refaire la chronologie complète de la colonisation et de l’apartheid, retenons qu’Israël est née en 1948 officiellement. Cela conduit à l’expulsion de 750.000 palestinien.ne.s et à l’occupation de 78% de la Palestine. Cet événement est appelé « Nakba » : la catastrophe. En 1967, Israël attaque l’Egypte, la Jordanie et la Syrie, occupe la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la Bande de Gaza mais également le Sinaï et le Golan syrien. Cette fois, ce sont 200.000 palestinien.ne.s qui sont chassé.e.s. C’est le début de la colonisation de la Cisjordanie.

Arrivée à Tel-Aviv, les personnes racisées du groupe vont en interrogatoire. Si vous demandez au personnel de l’aéroport pourquoi vos ami.es ne sont pas passé.es, on vous répondra « check de sécurité supplémentaire ». Derrière ce terme se cache le racisme d’Etat de la « seule démocratie » du Moyen-orient. En effet, pour Israël, une personne racisée est synonyme de terrorisme ou de sous-citoyen1. Après 1 heure dans le sous-sol de l’aéroport en compagnie d’autres personnes retenues – des personnes racisées en grande majorité -, nos ami.es ressortent. Direction Jérusalem et sa vieille ville. Nous arrivons à notre auberge de jeunesse dans la nuit. Les appels à la prière résonnent dans la ville côté palestinien.

Après un réveil sous le soleil de printemps de Jérusalem, nous visitons la vieille ville en compagnie d’une militante palestinienne. Nous parcourons le dédale des petites rues. Nous frôlons les colons sionistes qui achètent à prix d’or les maisons de familles palestiniennes ou les récupèrent gratuitement lorsque l’armée force des familles palestiniennes à partir. Se retrouvant à la rue. Sans rien. En une après-midi. Ces colons sionistes se baladent arme à la ceinture en toute tranquillité pendant que la militante nous raconte les agressions qu’elle subit de la part des colons ou de l’armée israélienne. Doigts cassés, bras cassés, menaces, intimidations,… A chaque coin de rue, il y a une histoire d’un ou d’une palestinien.ne qui a été physiquement agressé.e par la colonisation et l’apartheid. Rajoutez à cela, les contrôles au faciès, l’utilisation des lois à l’avantage de la puissance occupante ou encore le bruit médiatique de ce qui se passe à Gaza, ça vous donne une idée du quotidien d’un peuple dont la principale réponse est de résister : « to exist is to resist »

Jordan Valley Solidarity – Vallée du Jourdain

La deuxième étape de notre séjour nous amène à Bethléem. Nous traversons le checkpoint 3002 que traversent des milliers de palestinien.nes pour aller travailler du côté israélien. Ce checkpoint est mondialement connu pour ses conditions horribles. Le passage peut prendre parfois des heures forçant les palestinien.nes à y être dès l’aube pour ne pas arriver en retard. Exigu, les travailleurs.es sont compressé.es entre elleux. Une forme de torture psychologique de la part de la puissance occupante qui gère ce checkpoint. De plus, Bethléem, ce sont également les images du Mur d’apartheid3 recouvert de tags artistiques. Il sépare la Cisjordanie de Jérusalem et d’Israël. Ce Mur – long de 700km – dépasse allègrement les limites fixées par la « Green Line »4 afin d’y inclure les colonies israéliennes illégales, des nappes phréatiques au détriment du peuple palestinien mais également pour morceler la Cisjordanie et ainsi entraver la liberté de circulation des palestinien.nes. 20 % seulement du tracé est précisément sur la ligne verte. Le mur s’écarte à certains endroits de plus de 23 kilomètres de la ligne verte. Son tracé sinueux explique cette longueur beaucoup plus importante que celle de la ligne verte, celle-ci faisant environ 320 km. Enfin, nous terminons notre journée par une rencontre avec l’association Badil qui s’occupe de la question des réfugié.es palestinien.nes qu’iels se trouvent en Palestine ou à l’étranger. Elle offre une aide juridique à celleux-ci et elle récolte des informations pour publier des rapports sur leurs situations. Elle est considérée comme une organisation « terroriste » par l’État israélien pour la simple raison qu’elle aide les réfugié.es.

Mur d’Apartheid – Béthléem

Avant d’aborder la Vallée du Jourdain. Il est important d’expliquer la division en zones de la Cisjordanie. Celle-ci est divisée en une zone A, une zone B et une zone C. La Zone A comprend les 7 grandes villes cisjordaniennes (Ramallah, Hébron, Naplouse,…) Il est du ressort de l’Autorité Palestinienne (AP) d’y assurer la sécurité et l’administration. Elle représente 20% du territoire cisjordanien et 55% de la population. Cependant, la force occupante agit comme elle l’entend dans la zone et n’a aucun compte à rendre à l’AP lorsqu’elle veut attaquer une cible palestinienne ou arrêter des enfants pour jets de pierre. La zone B comprend la plupart des autres localités palestiniennes, à l’exception de certains camps de réfugiés et villages. L’Autorité Palestinienne y a, en théorie, la responsabilité civile et Israël conserve une responsabilité prépondérante pour les questions de sécurité. La zone B comprend 28 % du territoire de la Cisjordanie et 41% de sa population. En réalité, Israël décide de tout et l’AP joue un rôle de figuration. Enfin, la Zone C est sous contrôle total d’Israël pour la sécurité et l’administration. La zone C représente la plus grande portion des terres de la Cisjordanie (62%) et ce sont les terres les plus fertiles et représentant le plus de ressources de Cisjordanie.

95% de la Vallée du Jourdain figure en Zone C. C’est lors de notre 3ème jour de voyage que nous y arrivons en partant à pied du Monastère Saint George pour la ville de Jericho – la plus ancienne du monde. Nous sommes guidé.e.s par la Jordan Valley Solidarity qui rassemble les forces des habitant.e.s de la Vallée et les aide face à l’occupant Israélien. La vallée du Jourdain, c’est 2400 km² de plaine occupés par Israël depuis 1967 et abritant 56.000 palestien.ne.s. Elle est d’ailleurs considérée comme une zone militaire ce qui permet à Israël de procéder à des entrainements militaires au milieu des habitations. Dans sa bonté, Israël déplace les habitant.e.s de leurs habitations pendant les entrainements. Bizarrement, Israël oublie à chaque fois de donner une date de fin à ceux-ci et les habitants.es doivent se renseigner tous les jours pour savoir s’iels peuvent rentrer chez elleux. Cela peut durer jusqu’à deux semaines. Et parfois, iels retrouvent leurs habitations détruites. Par un entrainement. A la suite de notre journée dans la vallée du Jourdain, nous retenons deux informations primordiales sur la vie des populations locales : l’accaparement des terres fertiles et de l’eau par les colons israéliens et le non-sens de la coopération au développement belge et européenne. L’eau est privatisée par une entreprise israélienne qui revend ensuite l’eau aux palestiniens.nes. Le colon revend l’eau volée aux colonisés.es qui consacrent entre 38 à 80% de leur budget mensuel pour l’eau afin de vivre et cultiver ce qui reste de leurs terres. Brillant d’ignominie. De l’autre côté, le colon reçoit des remises mensuelles pouvant atteindre 75% sur sa consommation d’eau destinée notamment à leurs piscines dans leurs colonies illégales au regard du droit international et de l’ONU – loin d’être une institution gauchiste. L’apartheid, c’est notamment ça. Enfin, nous avons pu visiter une école subventionnée par la coopération au développement de la Belgique notamment. Et à côté de cette école, d’autres structures financées par la Belgique détruites par l’occupant. La Belgique ne reconnait toujours pas la Palestine, a des partenariats avec Israël, prononce une petite remontrance de temps en temps suite à ces destructions mais ne change rien. Ou comment s’acheter une conscience.

Destruction bâtiments financés par la coopération au développement

L’ambiance est radicalement différente à Ramallah. Capitale dynamique et internationale de Cisjordanie. La plupart des ONGs et représentations gouvernementales qui ont prouvées leur inutilité pour combattre la colonisation et l’apartheid y sont. De notre côté, on a rencontré une représentante d’ “I’m not your habibti” qui est une marque de vêtements dont la production est faite à Gaza et basée à Ramallah et qui se revendique araboféministe. Nous avons également rencontré l’association ADDAMEER qui est une association de défense des droits des êtres humains et qui aide particulièrement les prisonniers.ères politiques palestiniens.nes enfermé.es en Israël ou en Palestine. Une association tout à fait primordiale lorsqu’on apprend quelques chiffres. En 2019, il y avait 5 450 prisonniers politiques palestiniens dont 48 femmes, 7 membres du Conseil législatif palestinien dans les prisons israéliennes, 340 prisonniers de Jérusalem-Est, 294 de Gaza et 70 Palestiniens d’Israël. Depuis 1967, 850 000 Palestiniens.nes ont été emprisonnés.es par les autorités israéliennes, 1 000 000 depuis 1948 et 10 000 depuis 2015. Presque toutes les familles palestiniennes ont des membres qui ont subi des peines d’emprisonnement. Loin d’être le fruit d’une justice impartiale, l’emprisonnement fait partie de l’arsenal du colon pour matraquer et détruire tout espoir parmi le peuple palestinien. Les grèves de la faim sont courantes parmi les prisonniers.ères palestiniens.nes car leurs conditions sont exécrables entre négligence médicale, tortures, mauvais traitements et nourritures déplorables. Par ailleurs, Israël use avec une « dégueulasserie » profonde de la détention administrative qui est une procédure permettant à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès. 497 Palestiniens.nes sont en détention administrative, dont 3 parlementaires. Enfin, parlons des enfants prisonniers. Depuis 2000, au moins 8 000 enfants palestiniens ont été détenus, interrogés et inculpés par la justice militaire israélienne, soit 500 à 700 par an. 205 enfants (moins de 18 ans) étaient, en 2019, dans les prisons militaires israéliennes. Ces chiffres ne reflètent cependant pas la situation globale des mineurs palestiniens et les persécutions récurrentes à leur encontre. Ils peuvent en effet être détenus et interrogés pendant quelques heures ou quelques jours, puis relâchés. De ce fait, de nombreuses arrestations ne sont pas documentées. La plupart sont inculpés pour avoir lancé des pierres et 3 enfants sur 4 subissent des violences physiques lors de leur arrestation, transfert ou interrogatoire. 97% n’ont pas accès à un avocat pendant leur interrogatoire. 99% des enfants sont condamnés suite à un plaider-coupable contraint. Une fois leur sentence prononcée, 60% des enfants détenus sont transférés des territoires occupés vers les prisons israéliennes, en violation avec la Quatrième Convention de Genève.

I’m Not Your Habibti – Ramallah

Le lendemain, nous partons sur Naplouse pour rencontrer le Keffieh Center et aller manifester dans un village. En effet, le vendredi est férié – principe de l’islam – en Palestine et les palestiniens.nes en profitent pour aller manifester. Nous avons été au cœur d’une centaine de manifestants.es palestiniens.nes pour comprendre la symbolique de la pierre – seule arme face aux balles réelles de l’armée israélienne. Les enfants présents risquaient beaucoup : arrestation possible à partir de 12 ans pour « crime nationaliste », 20 ans de prison pour jet de pierre, la mort par un tir de sniper ayant désormais la possibilité légale de tirer à balles réelles sur tout lanceur de pierres. Les enfants en Palestine vivent dans une société dite « de trauma continuel » où l’humiliation, la violence et le risque de mourir sont vécus au quotidien. Même les plus jeunes ont connu quatre guerres de Gaza et toutes leurs conséquences en Cisjordanie depuis 2008. La résistance devient leur seul moyen d’expression, leur unique raison d’exister et d’espérer. La « violence » qu’ils infligent en lançant des pierres n’est rien comparée à celle qu’ils subissent du système israélien qui inflige la ségrégation, le racisme, la colonisation et l’occupation. Pour terminer la journée, nous avons rencontré le Keffieh Center dans le Camp de réfugié.e.s d’Askar. Iels nous ont offert un magnifique spectacle de Dabkeh, nous ont fait visiter leur camp et nous ont raconté à quel point iels étaient abandonnés.es à leur sort et prêts.es à mourir d’un jour à l’autre à cause de la menace permanente d’une incursion israélienne dans leur camp.

La pierre, symbole de la résistance palestinienne

Camp d’Askar – Naplouse

Avant de revenir sur Jérusalem, nous sommes passés.es par Hébron à la rencontre d’Human Rights Defenders. Une ville fantôme, colonisée et ultra-militarisée. Ici, occupation militaire et colonisation se confondent parfaitement. On ne peut déambuler dans la vieille ville d’Hébron sans être heurté par les injustices imposées à ses habitants.es palestiniens.nes. Ici, la violence de l’occupation se ressent, se voit, s’expose. A titre d’exemple, au détour d’une rue interdite aux palestiniens.nes, un panneau « Arabs are prohibited, this is Apartheid » est accroché au balcon d’un apparemment. Pas une rue sans que l’infrastructure de l’occupation ne s’impose au regard, ici un poste d’observation, là un check-point, un soldat suréquipé. Dans cette ville déjà éprouvée et humiliée par l’occupation militaire, la situation des palestiniens.nes n’a fait que s’empirer au rythme des arrivées de colons israéliens et de leurs violences. Nous avons d’ailleurs eu droit à quelques doigts d’honneurs d’enfants colons d’à peine 6 ou 7 ans. La formidable école de la vie qu’est le sionisme et la colonisation mériterait un article à elle toute seule. Aujourd’hui, les colons sont au nombre de 500, ils vivent protégés par plus de 2000 soldats israéliens au milieu de 200 000 habitants palestiniens.nes. En 1994, un événement tragique a précipité la cité vers une situation qu’il faut bien qualifier d’apartheid. Baruch Goldstein, un colon extrémiste, nationaliste-religieux, se rend dans la mosquée d’Ibrahim et abat 29 fidèles musulmans en pleine prière. La réaction du gouvernement israélien fut alors de boucler entièrement la vieille ville afin de protéger les colons d’éventuelles représailles. La rue commerçante la plus fréquentée de la ville, Al-Shuhada Street, fut fermée et ses vendeurs.euses palestiniens.nes évacués.es afin de créer des passages « sécurisés » pour les colons. Cette situation perdure jusqu’à aujourd’hui. Un exemple marquant : dans les rues de la vieille ville, on marche sous des grillages, installés-là par une association humanitaire, afin de protéger les passants.es palestiniens.nes des immondices et des excréments que leur jettent régulièrement les colons qui vivent au-dessus. Cette ségrégation spatiale basée selon des critères ethniques et religieux, orchestrée par une armée occupante au bénéfice d’une minorité de colons porte un nom, celui de l’apartheid. A Hébron, j’ai eu l’impression d’être témoin d’une facette de ce que l’humanité peut faire de pire, une ville témoin d’un apocalypse ultra-sécuritaire, desertée de la moindre justice.

Hébron

Hébron

Enfin, le retour sur Jérusalem. Nous finissons cette semaine par deux rencontres avec des israéliens.nes. Tout d’abord, nous rencontrons un archéologue d’Emek Shaveh qui est une ONG opposée à la politique sioniste et ségrégationniste d’Israël. Elle nous a fait un tour de La Cité de David qui est un projet israélien visant à prouver que les Israéliens.nes étaient présents.es depuis de nombreux siècles avant la Palestine. Cependant, Emek Shaveh déconstruit ce discours dominant en démontant un à un les éléments découverts et les techniques de fouilles qui ne respectent aucune convention archéologique. Par exemple, les fouilles israéliennes commencent par des coups de pelleteuses pour accéder aux couches qui les intéressent quelques mètres sous la terre. Par ailleurs, la Cité de David située juste à côté de la vieille ville est considérée comme un « parc naturel » ce qui permet de dégager les palestiniens.nes vivant encore dans ce quartier plus facilement au nom de la « protection de la nature ». Quand fascisme rime avec écologie… Ca ne vous rappelle pas l’éco-réalisme belge ? Et pour finir ce séjour, nous rencontrons une jeune refuznik israélienne – Sandra. Les refuzniks sont des objecteurs ou objectrices de conscience, qui refusent de servir dans Tsahal, l’armée d’Israël. Cela débouche pour certains.es d’entre elleux sur des peines de prison pouvant aller jusqu’à un an. Sandra nous présente son parcours, elle a notamment été dans une des quatre écoles où les arabes israéliens et les juifs israéliens sont ensemble. Le reste du système scolaire est non-mixte. Elle est vegan, anticapitaliste, antifasciste,… Elle nous explique qu’on la dévisage en rue lorsqu’elle est avec un.e ami.e arabe. Que les murs de son école étaient régulièrement tagguées par des sionistes. Nous avons conclu notre rendez-vous par une question sur l’enseignement de l’histoire, elle a notamment répondu « Sur l’Holocauste, on nous enseigne que ça ne doit plus arriver aux personnes juives. Pas que ça ne doit pas à arriver à un autre peuple. La Palestine, par exemple ».

Tout le mérite de l’organisation du voyage revient à l’Association Belgo-Palestinienne (ABP) et à Sylvie, notre formidable guide !

Photo de groupe : Free Palestine ! – Naplouse

1 https://www.liberation.fr/planete/2018/07/19/israel-la-loi-de-l-etat-nat…
2 http://www.chroniquepalestine.com/lutte-quotidienne-travailleurs-palesti
3 L’apartheid désigne un régime où une partie de la population subit une discrimination et une exclusion fondée sur des critères de races, d’ethnies ou de religions. Les populations ne disposent pas des mêmes droits et certains lieux ou emplois sont réservés à une partie seulement d’entre elles.
4 La ligne d’armistice de 1949 ou frontière de 1967 est la ligne de démarcation entre les forces israéliennes et les forces arabes résultant des quatre accords d’armistice conclus en 1949 entre Israël et les États voisins à la fin de la guerre israélo-arabe de 1948. Son tracé a eu notamment pour effet d’étendre la « superficie effective » de l’État d’Israël par rapport à celle qui aurait résulté du plan de partage de la Palestine ; la division de la ville sainte de Jérusalem en deux secteurs — Jérusalem-Ouest, administré par Israël, et Jérusalem-Est, administré par la Jordanie jusqu’en 1967 — est une autre de ses conséquences notables.

Nos thématiques

Voir toutes les thématiques