écolo j fêtera bientôt ses 15 ans. J’ai envie de partager avec vous mon meilleur souvenir écolo j. Nous sommes en juin 2014.
La FYEG organise son assemblée générale en juillet. Une des représentantes internationales ne peut pas s’y rendre et le Bureau demande qui est volontaire pour y aller. Nous sommes 3 à nous proposer.
Les coprés nous rappellent que nos finances ne sont pas au top et qu’il faut donc prévoir le transport le plus rapidement possible pour ne pas avoir de frais excessifs. Quentin Delitte (un des volontaires) dit alors : « Pas de soucis, nous irons en stop jusque Strasbourg ». Avec les trois autres, nous le regardons un peu surpris. Les coprés valident en disant : « Quelle bonne idée. »
3 semaines plus tard, nous voilà Nicolas, Audrey, Quentin et moi à Delta, lieu de rendez-vous
Il est 9h du matin. Je suis assez perplexe à l’idée du périple. On tire les équipes au sort : Audrey et Quentin, Nico et moi. On ouvre les paris : les premiers arrivés à Strasbourg font un massage aux autres en plénière. C’est parti !
Nico et moi nous précipitons à l’entrée d’autoroute avec notre panneau « Namur ». Nous sommes pris en charge par un scout en route vers son camp quelque part dans les Ardennes. On est coincé entre sa tente et ses nombreuses victuailles. Arrivés sur l’aire d’autoroute à Namur, on accoste les gens pour aller vers le Luxembourg. Nous avons de l’avance. Audrey et Quentin ont quitté Bruxelles une heure après nous. Nous sommes en pole position !
Là, nous croisons un chef d’entreprise de pesticides et d’engrais qui va vers le Luxembourg et veut bien nous y conduire. Quand il nous dit son métier et nous demande où on va, on se fait tout petit. Aucun de nous n’a envie de débattre sur les pesticides, au cas où il aurait envie de nous débarquer. Audrey et Quentin viennent d’arriver à Namur, ils ont décidé de prendre un café avant de poursuivre la route.
Nous, on arrive au Luxembourg et on veut aller vers Metz
C’est là que tout part en sucettes ! Une dame nous prend dans sa voiture mais l’aire d’autoroute où elle devait nous déposer n’existe plus (je vous parle d’un temps où les smartphones et Google Maps n’étaient pas à la mode). Commence alors un long chemin dans les alentours de Metz. Nous sommes déposés sur un parking de centre commercial (après avoir été embarqués par la police). Aucune voiture ne va à Strasbourg. Et là ! Miracle ! Un jeune vient bien nous déposer sur l’aire de repos la plus proche. Une fois sur place, nous cherchons un lift jusque Strasbourg. Et re-miracle de la vie : nous tombons sur une belge en route pour voir ses petits enfants dans le sud. Elle vient d’Ostende et va jusqu’à Perpignan retrouver ses petits-enfants. Elle trouve sympa d’avoir de la compagnie. Pendant ce temps, nous recevons une photo de Quentin et Audrey qui visitent Strasbourg et mangent un bretzel. Nous avons encore l’espoir d’arriver avant eux au lieu de l’AG pendant qu’ils visitent. Raté, ils arriveront une demi-heure avant nous ! Nous étions pourtant bien partis…
Depuis ce jour, j’ai été convaincue. L’ « écolo j politique est un plaisir et doit le rester ». Et ça durera (inchallah) encore !
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Esther Ingabire